Roqia

de Yanis Koussim

France, Qatar, Arabie saoudite, Algérie
2025
89 min
Arabe - STF
Long métrage
Couleur

En présence de l’équipe du film

En Compétition 2025

Synopsis officiel

En 1992, après un accident de voiture qui lui a causé une amnésie, Ahmed retourne dans son village, où rien ne lui semble familier : ni sa femme, ni ses enfants. Son plus jeune fils, effrayé par le visage bandé d’Ahmed, le craint profondément. Chaque nuit, d’étranges visiteurs murmurent des litanies dans une langue inconnue. Qui sont-ils ? Et pourquoi son soi-disant ami, le voisin, le met-il si mal à l’aise ? Dans le présent, un Raqi, vieillissant, lutte contre la maladie d’Alzheimer. Alors que des personnes possédées parlent dans des langues étrangères et que la violence augmente, Ahmed craint de retrouver la mémoire, tandis que le disciple redoute que le déclin de son maître ne libère un mal ancien.

L'avis du FIFIB

Le mot roqia provient du verbe arabe رَقى (raqa), qui signifie, selon le Larousse, “ensorceler” ou “charmer” (notamment les serpents). Dans l’Arabie préislamique, il désignait des paroles ou des pratiques destinées à annuler les effets de la magie (sihr) et à exorciser les possessions démoniaques. 
Le cinéaste algérien Yanis Koussim utilise ainsi un territoire peu exploré par le film de genre et signe un premier long-métrage de fiction dont on ne ressort pas indemne. Le film impressionne tant par sa maîtrise formelle, qui reprend les codes de l’horreur avec une vraie singularité, qu'à son récit d’une intensité rare. Le film possède littéralement le spectateur, de la glaçante scène d’ouverture au dénouement, grâce à sa mise en scène audacieuse et ses acteurs (toujours justes) qui marquent les esprits. Âmes sensibles, gare à vous !

Johanna Caraire

Biographie/filmographie

Après avoir suivi une formation à La Fémis, Yanis Koussim a réalisé plusieurs courts métrages, dont Khouya (récompensé à Locarno et Amiens, et sélectionné dans la sélection officielle à Clermont-Ferrand) et Khti.
Il a ensuite participé au documentaire Un été à Alger : the Night, présenté en avant-première au Palais de Tokyo, et coécrit les scénarios de I Still Hide to Smoke de R. Obermayer et El Zahia, le prochain long métrage d'Adila Bendimerad et Damien Ounouri.
Il est le fondateur de Plateau19, un collectif de cinéastes qui milite pour le cinéma indépendant en Algérie.

2008 : Khti (court métrage)
2010 : Khouya (court métrage)
2025 : Roqia (long métrage)

Yanis Koussim

Ali Namous, Akram Djeghim, Mostefa Djadjam, Hanaa Mansour, Lydia Hanni,  Abdelkrim Derradji, Adila Bendimerad

Supernova Films, 19, Mulholland Drive

Alpha Violet

de Yanis Koussim

Après avoir suivi une formation à La Fémis, Yanis Koussim a réalisé plusieurs courts métrages, dont Khouya (récompensé à Locarno et Amiens, et sélectionné dans la sélection officielle à Clermont-Ferrand) et Khti.
Il a ensuite participé au documentaire Un été à Alger : the Night, présenté en avant-première au Palais de Tokyo, et coécrit les scénarios de I Still Hide to Smoke de R. Obermayer et El Zahia, le prochain long métrage d'Adila Bendimerad et Damien Ounouri.
Il est le fondateur de Plateau19, un collectif de cinéastes qui milite pour le cinéma indépendant en Algérie.

2008 : Khti (court métrage)
2010 : Khouya (court métrage)
2025 : Roqia (long métrage)